Dernières actualités avec #croissance économique


Le Figaro
a day ago
- Business
- Le Figaro
Trump appelle de nouveau la Fed à baisser ses taux
Le président américain Donald Trump a appelé mercredi, sur son réseau social Truth, la Réserve fédérale (Fed) a abaisser ses taux d'intérêt dans la foulée de la publication des données de croissance de l'économie américaine, qui ont dépassé les attentes. «'Trop Tard' (le surnom donné au président de la Fed Jerome Powell, NDLR) doit baisser maintenant les taux d'intérêt!» a écrit Donald Trump, estimant que la croissance américaine au deuxième trimestre, à 3% en rythme annualisé, justifiait une telle décision, alors que la Fed doit annoncer dans la journée si elle décide ou non d'agir sur les taux.


Le Figaro
2 days ago
- Business
- Le Figaro
Dans la zone euro, la croissance du PIB a atteint 0,1% au deuxième trimestre
La croissance économique de la zone euro a atteint +0,1% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, selon la première estimation publiée mercredi par l'office européen de statistiques Eurostat. Le consensus des analystes tablait sur une stagnation, au moment où les 20 pays partageant la monnaie unique connaissent des performances inégales. La France et l'Espagne ont enregistré des chiffres meilleurs que prévu, alors que l'Allemagne déplore un recul surprise sur la période avril-juin.


Le Parisien
6 days ago
- Business
- Le Parisien
États-Unis : malaise entre Trump et le patron de la Fed lors d'une visite de chantier
En visite jeudi à la Réserve fédérale américaine (Fed), Donald Trump a eu un échange tendu avec son président, Jerome Powell, au sujet des taux d'intérêt et des coûts d'un vaste chantier de rénovation en cours au siège de l'institution, à Washington. Trump réclame depuis plusieurs semaines une baisse rapide des taux pour soutenir la croissance, alors que l'économie américaine ralentit. Il n'a pas ménagé ses critiques contre Powell, allant jusqu'à l'accuser de nuire intentionnellement à l'économie pour des raisons politiques. Mais jeudi, face au principal intéressé, le ton était plus mesuré. Lors de cette visite à la Fed, Le président américain s'est contenté de rappeler à plusieurs reprises qu'il « souhaitait une baisse des taux », tout en assurant plus tard aux journalistes qu'il n'avait exercé « aucune pression » sur Jerome Powell . Le moment de tension s'est cristallisé autour du budget du chantier de rénovation de la Fed. Trump a évoqué un coût de 3,1 milliards de dollars, un chiffre contesté en direct par Powell, qui l'a corrigé à 2,7 milliards, tout en précisant que l'ancien président avait inclus à tort un bâtiment déjà existant. Le dialogue a donné lieu à une scène invraisemblable, sous les yeux des journalistes, où Powell, lunettes sur le nez, examinait un document tendu par Trump, tout en secouant vigoureusement la tête. « Je ne suis pas au courant », a-t-il dit. Si l'échange est resté relativement feutré, le ton employé par Trump sur les réseaux sociaux dans les jours précédents l'était nettement moins . Vendredi encore, il déclarait que Powell « aurait dû baisser les taux d'intérêt plusieurs fois », avant d'ajouter : « Les jeunes n'arrivent pas à acheter de maison parce que ce gars est un nigaud. » Jerome Powell avait été nommé par Trump en 2018, puis reconduit en 2022 par Joe Biden. Il est régulièrement la cible des attaques du milliardaire républicain, qui regrette ouvertement sa nomination. Mais un licenciement nécessiterait de prouver l'existence de fautes graves ou de malversations de la part du très pondéré banquier central de 72 ans, dont le mandat s'achève en mai 2026. La Fed a maintenu ses taux directeurs (qui guident les coûts d'emprunt des particuliers et des entreprises) inchangés depuis plusieurs mois, à un niveau compris entre 4,25 % et 4,5 %, estimant les conditions économiques encore trop incertaines pour envisager une baisse. L'institution redoute notamment les effets inflationnistes du programme économique protectionniste de Trump. Lors d'un point presse, Donald Trump s'est dit convaincu que Jerome Powell « ferait ce qu'il faut », alors que la prochaine réunion des responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur les taux est prévue les 29 et 30 juillet. En parallèle, la Banque centrale européenne a récemment entamé une baisse de ses taux, passés de 4 % à 2 % entre juin 2024 et aujourd'hui.


Le Figaro
22-07-2025
- Business
- Le Figaro
«Aucun secteur n'est épargné»: la Russie face à un déficit historique de main-d'œuvre
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - D'ici 2030, Moscou aura besoin de près de 11 millions de travailleurs, selon le gouvernement russe. Plus de 3 millions pourraient manquer à l'appel, préviennent déjà les experts. De quoi menacer les ambitions économiques du Kremlin. Il n'y a de richesse que d'hommes. Cette formule n'a jamais sonné aussi juste que dans la Russie contemporaine. Le pays, qui se targue ces dernières années d'afficher des taux de croissance qui excèdent ceux de la plupart des économies européennes, fait face à une pénurie de main-d'œuvre sans précédent. D'ici 2030, Moscou aura besoin de près de 11 millions de personnes pour faire tourner son économie, selon le ministre du Travail, Anton Kotyakov. Plus de 3 millions pourraient manquer à l'appel, préviennent déjà les experts. De quoi menacer sérieusement la croissance du pays. «Aucun secteur n'est épargné, y compris le complexe militaro-industriel dans lequel l'État russe investit massivement depuis 2022», explique la politologue Tatiana Kastouéva-Jean. Fin 2024, plus de 80% des entreprises russes déclaraient rencontrer des difficultés de recrutement, tandis que le chômage a atteint un point bas historique de 2,2 % en mai 2025. «Le déficit de main-d'œuvre touche aussi bien des secteurs manuels, comme l'agriculture, avec 600.000 postes vacants, que des domaines hautement qualifiés, comme la tech, où près de 300.000 emplois restent à pourvoir», détaille Igor Delanoë, directeur adjoint de l'Observatoire franco-russe, à Moscou.


Le Figaro
17-07-2025
- Business
- Le Figaro
Budget : «L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction», salue le gouverneur de la Banque de France
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé ce jeudi 17 juillet que les annonces budgétaires du premier ministre paraissent «aller dans une bonne direction», soulignant qu'«il n'y a pas aujourd'hui de solution facile sans effort» pour redresser les finances publiques. «L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction pour maîtriser enfin notre dette publique tout en préservant la croissance par la réduction de l'incertitude budgétaire et certaines pistes de réforme de fond», a déclaré François Villeroy de Galhau lors de la présentation d'un rapport de son institution sur l'épargne réglementée. «Il n'y a pas aujourd'hui de solution facile, sans effort, au problème du déficit français excessif, mais plus notre pays attendrait pour s'y attaquer, plus le traitement serait douloureux», a-t-il indiqué. Publicité Le premier ministre François Bayrou a dévoilé mardi un plan de redressement des finances publiques prévoyant 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026 afin de réduire le déficit public de la France à 4,6% du produit intérieur brut (PIB). Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, passera par une «année blanche» de gel de prestations sociales et des retraites, par le gel des dépenses budgétaires hors Défense et notamment par la suppression de deux jours fériés. Il y a «deux impératifs d'intérêt national», d'après le gouverneur de la Banque de France. «Il faut, pour stabiliser enfin le poids de la dette par rapport au PIB, ramener le déficit à 3% d'ici 2029. Il faut pour cela, par un effort juste et partagé, stabiliser les dépenses publiques totales en volume - elles ne doivent pas augmenter plus que l'inflation», a-t-il dit. «Beaucoup de ce qui a été annoncé mardi devra encore être précisé dans sa répartition, documenté dans ses économies et bien sûr démocratiquement discuté», a-t-il fait valoir.